Histoire

Un roman ? Une biographie ?… En tout cas, un livre très réussi !

Il raconte la destinée d’hommes et de femmes -qu’ils soient célèbres (comme Marcel Cerdan) ou inconnus – se retrouvant dans l’avion « Constellation » qui se perdra dans l’archipel des Açores. Alternant des chapitres consacrés aux explications techniques et des chapitres concernant chaque personne tour à tour.

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  • Un récit réaliste
  • Une relecture d’un fait historique
  • Une écriture à la fois technique et poétique
  • De l’émotion

 

 

Plus loin, la cabine de pilotage renversée, après avoir roulé jusqu’à s’encastrer dans le roc, tient presque en lévitation. A l’intérieur, à des fragments de leurs uniformes, on devine le personnel navigant. Seul le visage du troisième pilote, Camille Fidency, est intact. Comme un moulage de Pompéi, le jeune homme, dans un dernier geste de détresse, protège, d’un bras levé au-dessus du front, son regard de l’imminente catastrophe.

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Un homme âgé appartenant à la haute société anglaise fait appel au narrateur, ancien ami et écrivain de renom pour une enquête un peu spéciale : retrouver qui est la mère de son enfant dont il vient de découvrir l’existence. Le narrateur est ainsi amené à revoir tous ses anciens amis. Il évoque le passé, les scènes marquantes de son existence dans cette aristocratie qui a désormais perdu de son prestige et s’intéresse à la destinée de chacun des membres du cercle, constatant les échecs et malheurs d’une vie.

Ce roman est très très bien écrit. Il n’est pas un roman facile à lire, qui se dévore en quelques heures mais un livre de longue haleine, porté par de longues et belles descriptions d’une époque passée que l’on s’imagine ainsi très bien. L’alternance entre le présent et le passé est intéressante et bien menée, tout à fait compréhensible et pertinente. Ce roman est une peinture précise à la fois d’une époque passée, d’une société, d’un groupe social, de personnes typiques.

  • la peinture de cette société d’un autre temps
  • les destinées humaines… le temps qui passe
  • le ton acéré, l’écriture imagée (Cf les exemples dans les citations )

♫ La Place des grands hommes – Patrick Bruel
« On s’était dit rendez-vous dans 10 ans »…

Tu sais quoi ? Je ne connais personne qui, sur son lit de mort, regrette de ne pas avoir passé plus de temps au bureau.

C’est étrange de constater que quelques bonnes heures de sommeil et l’énergie qui en résulte vous donnent une image de votre vie parfaite alors que le manque de repos a l’effet inverse.

Lady Belton s’était installée dans un fauteuil, avec à peu près la même expression joyeuse que les accusés au tribunal de Nuremberg attendant qu’on leur lise la sentence.

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